Ould Taya lâché par les siens
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Après la révolution de palais qui l’a chassé du pouvoir le 3 août (voir p. 10-12), Maaouiya Ould Taya, le président mauritanien déchu, se retrouve bien seul à Niamey, dans la résidence d’État mise à sa disposition par les autorités nigériennes (la « Villa verte »). Quarante-huit heures après le putsch, la quasi-totalité des membres de la délégation qui l’avait accompagné à Riyad pour les obsèques du roi Fahd s’était déjà volatilisée. Sa suite se réduit désormais à quatre personnes : Ma el-Aïnin Ould Toumi, son directeur de cabinet ; Hassan Ould Mokhtar, son aide de camp ; le colonel N’jay Kane, son médecin personnel ; ainsi qu’un agent du protocole. Ould Taya était par ailleurs sans nouvelles de son épouse et de ses enfants, restés à Nouakchott.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise