Le Tchad inquiète la Banque mondiale
La Banque mondiale se dit « très préoccupée » par les conclusions du rapport du Collège de contrôle et de surveillance des ressources pétrolières (CCSRP) au Tchad. Composé de membres de la société civile et du gouvernement, ledit collège est censé garantir la transparence de l’utilisation des revenus de l’or noir exploité dans le sud du pays depuis 2003. Et s’assurer qu’ils sont investis dans des domaines « prioritaires » : santé, éducation, infrastructures, développement rural et gestion de l’eau. Or le rapport relève de nombreuses irrégularités dans les transferts de fonds, la longueur excessive des délais de livraison, la qualité médiocre de certains biens et services et le fait que les procédures de passation des marchés ne soient pas suffisamment ouvertes à la concurrence (d’où de fréquentes surfacturations). Il formule donc une série de recommandations (respect des cahiers des charges et des procédures de passation de marché, mise en place de bureaux d’études chargés du suivi des projets, etc.), que la Banque mondiale souhaite voir « approuvées et mises en oeuvre par le gouvernement ».
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