Les rebelles sur le pied de guerre
Jusqu’à la veille de l’élection présidentielle du 3 mai, les rebelles tchadiens ont hésité sur la stratégie à suivre. Leurs dirigeants politiques voulaient faire un coup d’éclat le jour du vote. Mais les militaires ont demandé un peu de temps et ont eu le dernier mot. « Mieux vaut se préparer pour une véritable offensive », ont-ils dit en substance. Le 28 avril, le Front uni pour le changement démocratique (FUC) du Tama Mahamat Nour et le Socle pour le changement, l’unité nationale et la démocratie (Scud), des Zaghawas Tom et Timane Erdimi, ont créé une « coordination » militaire. Mais ils ne sont pas parvenus à conclure une alliance politique. Le régime soudanais voulait imposer Mahamat Nour à la tête de la nouvelle structure. Les frères Erdimi ont refusé.
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