À l’affiche

Publié le 7 mai 2006 Lecture : 1 minute.

1802, l’épopée guadeloupéenne
de Christian Lara
(sortie à Paris le 10 mai)
Quelques mois après l’essai de Claude Ribbe (Le Crime de Napoléon) qui dénonçait la réintroduction de l’esclavage dans les colonies en 1802, ce film aborde le même sujet sous forme d’un long-métrage épique. Il raconte l’héroïque résistance désespérée des Guadeloupéens noirs qui ont refusé de s’incliner devant la « nouvelle politique » napoléonienne. Un film très beau et très instructif, bien que parfois un peu théâtral, qui vient à son heure, en ces temps de débat sur la colonisation, pour rappeler une page d’histoire et le destin de héros antillais trop oubliés. ¦

Attente
de Rachid Masharawi
(sortie à Paris le 10 mai)
L’Union européenne ayant décidé de financer la création d’un Théâtre national palestinien, un réalisateur de cinéma désabusé accepte la mission d’organiser un casting dans les camps de réfugiés syriens, jordaniens et libanais pour aider à sélectionner les futurs acteurs de la troupe. Pour déceler les talents, il demande à tous les postulants d’improviser sur un thème, qui, pour lui comme pour eux, est hélas familier : l’attente. Au final, sur un thème pourtant assez convenu, mais qui permet d’explorer toutes les dimensions de l’absurde, un beau film, à la fois drôle, touchant et désespéré, qui prend parfois l’allure d’un curieux road-movie moyen-oriental. ¦

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Lili et le baobab
de Chantal Richard
(sorti à Paris le 3 mai)
Une jeune photographe française tombe amoureuse de l’Afrique et des Africains lors de son premier voyage sur le continent, qui l’amène à séjourner dans un village du Sahel. Très bien interprété par Romane Bohringer, ce sympathique premier film, trop retenu et donc un peu frustrant, a parfois un peu de mal à faire passer à l’écran la fascination de l’héroïne pour l’univers et les gens qu’elle découvre. ¦

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