Femmes et politique (suite)
Un Observatoire marocain pour l’intégration des femmes dans la vie politique a officiellement vu le jour le 22 avril à Casablanca. Créée à l’initiative d’une soixantaine de représentants de la société civile, l’association se propose d’analyser les causes des disparités persistantes entre les sexes dans la sphère politique et de contribuer à l’évolution des mentalités. « Il va de soit qu’en franchissant les portes de l’Observatoire, tout nouveau membre doit laisser au vestiaire sa casquette idéologique, partisane ou religieuse », prévient Mohamed Raoudi, son président, par ailleurs cadre supérieur de la fonction publique.
Outre sa vocation de centre d’étude, de réflexion et de documentation, l’Observatoire entend mener des actions concrètes, sur le terrain, tant auprès des électrices potentielles que des aspirantes candidates. « Il est bien connu que les femmes manifestent généralement un grand sens civique, explique Raoudi. D’ailleurs, toutes les statistiques prouvent qu’elles votent davantage que les hommes. Nous allons organiser des stages et des séminaires à l’intention des futures candidates aux élections. »
Pour devenir une force de proposition, l’Observatoire entend se doter d’outils de mesure sérieux, notamment d’un « indice d’intégration de la femme en politique », et publiera un rapport annuel. À moyen terme, il ambitionne d’ouvrir plusieurs antennes non seulement à Marrakech, Rabat et Fès, mais aussi auprès de la diaspora en France, en Belgique, aux Pays-Bas et au Canada.
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