Croissance Top 100 mondial

Publié le 7 mai 2006 Lecture : 1 minute.

Comme chaque année en avril, le Fonds monétaire international (FMI) publie son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale*. L’année 2005 affiche un taux de croissance économique réel (inflation déduite) de 2,7 % dans le monde développé (25 pays) et de 7,2 % dans le monde en développement (150 pays). Fait historique, cet écart, qui existe depuis une vingtaine d’années, a fini par produire son effet : la contribution du « premier monde » au produit intérieur brut (valeur ajoutée annuelle) mondial n’est plus majoritaire : 49,1 % en 2005, contre 51,1 % en 2004.
Le « deuxième monde » (ex-Tiers Monde), qui comprend les pays émergents et les pays en développement de quatre continents (Europe, Asie, Afrique et Amérique), assure désormais 50,9 % du PIB mondial, une part qui ne cessera de croître. En 2006, les prévisions tablent sur un taux de croissance de 3 % dans le « premier monde » et de 6,9 % dans le deuxième. Mais ce dernier n’est pas près d’avoir un poids économique égal à son poids démographique (86 % de la population mondiale en 2005).
En attendant, c’est un pays africain qui détiendrait le record de croissance en 2006 : l’Angola (26 %), devant la Mauritanie (18,4 %), le Bhoutan (13,2 %), l’Afghanistan (11,7 %), Trinidad et Tobago (10,4 %) et la Chine (9,5 %).
Mais il faut nuancer ces performances en rappelant qu’elles sont d’autant plus fortes que le PIB est faible. Exemple : 1 % de croissance aux États-Unis équivaut à un produit annuel supplémentaire de 126 milliards de dollars PPA (parité de pouvoir d’achat). En Angola, une progression du même ordre représente 460 millions de dollars PPA. Le PIB des États-Unis (12 400 milliards de dollars PPA en 2005) représente 270 fois celui de l’Angola (46 milliards en dollars PPA).

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