Afro-optimisme sud-coréen

Publié le 7 mai 2006 Lecture : 1 minute.

Pour la cinquième année consécutive, l’économie africaine enregistre un taux de croissance de 5 % ; les conditions macroéconomiques sont des plus satisfaisantes depuis trois décennies, tandis que les violents conflits sont à leur niveau le plus bas », a déclaré le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, le 26 avril, à Séoul, à l’occasion de la conférence sur la coopération économique entre la Corée du Sud et l’Afrique. Cette initiative conjointe de la BAD et de la Banque d’import-export de Corée (Eximbank) a permis, au cours d’un forum des affaires (24-29 avril), de dégager quelques nouvelles pistes dans tous les secteurs, et pas seulement le pétrole. Reçue par le président de la République, Roh Moo-hyun, la délégation africaine comprenait quatorze ministres des Finances, du Plan, de l’Économie ou des Affaires étrangères, représentatifs des cinq régions du continent : Algérie, Burkina, Burundi, Cameroun, Guinée équatoriale, Ghana, Maroc, Mozambique, Niger, Nigeria, Rwanda, Tanzanie, Tunisie et Zambie. Le président d’Eximbank, Dong Kyu Shin, a révélé que les échanges afro-coréens avaient été multipliés par sept au cours de la dernière décennie, à 9 milliards de dollars en 2005. Mais le volume des investissements sud-coréens en Afrique (1 milliard de dollars à la fin de 2005), demeure en deçà des potentialités. « Nous souhaitons partager avec l’Afrique notre expérience ainsi que notre savoir-faire économique », a conclu en toute modestie le chef de l’État de la dixième puissance économique mondiale, dont le produit national brut (800 milliards de dollars en 2005) équivaut à celui de l’ensemble du continent. « Notre revenu par habitant était égal à 100 dollars en 1960. Il est aujourd’hui de 16 000 dollars », a rappelé Donald Kaberuka.

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