Un mariage et une pendaison
Le vendredi 29 décembre 2006 était un jour qui comptait pour Nouri al-Maliki. Le Premier ministre irakien mariait son fils unique. Mais à peine avait-il accueilli ses invités à la cérémonie qu’il s’est éclipsé. Il tenait à superviser personnellement les préparatifs de l’exécution de Saddam Hussein, qui devait mourir avant la levée du jour. Il n’excluait pas qu’un événement imprévu puisse empêcher la mise à mort de son ennemi. Selon ses conseillers, il appréhendait en particulier trois scénarios précis. Que les Américains concluent un accord secret épargnant la vie de Saddam en échange d’une cessation des attentats contre leurs troupes. Que les avocats de la défense interviennent auprès de la justice américaine pour faire arrêter l’exécution. Enfin, que les insurgés prennent en otage des écoliers et menacent de les tuer si l’exécution n’était pas annulée.
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