Olmert, de mal en pis

Publié le 7 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Un an après son accession au poste de Premier ministre par intérim, le 4 janvier 2006 (sa nomination a été officiellement confirmée le 16 avril), la cote de popularité d’Ehoud Olmert (61 ans) est au plus bas. Un sondage diffusé le 3 janvier ne lui accorde en effet que 8,7 % d’opinions favorables. Selon Herb Keinon, un éditorialiste du Jerusalem Post, la majorité des Israéliens ne font plus confiance à leurs institutions. L’optimisme qui prévalait lors des élections législatives de mars 2006 n’est décidément plus de mise. Entre-temps, il y a eu la désastreuse intervention au Liban (34 jours) qui a coûté à Israël plus de 15 milliards de shekels (3,5 milliards de dollars) – et causé d’effroyables pertes humaines et matérielles à son voisin. La croissance économique a baissé d’un point (à 4,8 %) et les prévisions pour 2007 ne sont pas brillantes (4,4 %). À en croire les statistiques officielles, la pauvreté touche désormais 22 % de la population (7,1 millions d’habitants) et le chômage – qui ne donne droit à aucune indemnité – près de 8,6 %. Parmi ceux qui ont un emploi, 30 % travaillent à temps partiel et 10 % en tant qu’intérimaires.
Pourtant, davantage encore que la situation économique, ce sont les scandales à répétition qui expliquent l’impopularité d’Olmert. Après les accusations de viol portées contre le président Moshe Katsav (qui sera bientôt fixé sur son sort), Haim Ramon, l’ancien ministre de la Justice, est à son tour mis en cause dans une affaire d’abus sexuel. Depuis le début du mois, une vingtaine de hauts responsables de l’administration fiscale sont quant à eux fortement soupçonnés de corruption. Et ce n’est sûrement pas la publication, en février, du rapport d’enquête sur la conduite de la guerre au Liban qui risque d’arranger les affaires du chef du gouvernement !

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