De Beers contrarié

Publié le 6 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

La nouvelle loi sud-africaine relative au commerce et à la transformation du diamant ne fait pas l’affaire de la multinationale De Beers, qui contrôle près de 70 % des ventes mondiales. Le texte, voté par les députés le 1er novembre, accroît les pouvoirs de l’État sur la plus importante industrie du pays. La nouvelle réglementation prévoit la création d’un Office public de commercialisation qui contrôlera et limitera les exportations de pierres brutes. Elle instaure également, à partir de 2006, une taxe de 15 % sur les exportations, alors que De Beers commercialisait jusqu’ici ses produits en franchise de droit. Ce texte vise à fournir davantage de diamants bruts aux tailleurs et joailliers locaux afin de créer des emplois et d’accroître les revenus des nationaux. Un argument que réfute le groupe minier, qui menace de supprimer des emplois. Selon les analystes diamantaires Kaiser Associés, le pays a produit 12,8 millions de carats en 2003, pour un montant estimé à plus de 1,3 milliard de dollars.

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