Chine : tarissement des IDE

Publié le 6 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Les investissements directs étrangers (IDE) en Chine commencent à se tarir, après six ans de croissance à deux chiffres (si l’on fait exception de l’année 2003, marquée par l’épisode du Syndrome respiratoire aigu sévère, le sras). Sur les neuf premiers mois de 2005, ils ont chuté de 2,1 % par rapport à la même époque l’année dernière. Il est vrai que la tendance haussière – les IDE ont culminé au niveau record de 60,6 milliards de dollars en 2004 – ne pouvait pas durer indéfiniment.
Une déclaration de Volkswagen, mi-octobre, est symptomatique de ce reflux : l’industriel allemand, qui vient de perdre des parts de marché et voit ses profits chinois s’éroder, prévoit de réduire de 40 % le montant de ses investissements sur la période 2006-2008 (voir J.A.I. n° 2338 p. 69). Pas de quoi s’affoler pour autant. D’abord, parce que certains secteurs connaissent actuellement une surchauffe dangereuse, comme l’immobilier, qui a concentré 10 % des IDE en 2004. Ensuite, parce que le rayonnement économique de ce nouvel eldorado est tel qu’une légère baisse ne suffira pas à le remettre en question. Il est notamment ressorti d’un sondage de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), paru en septembre, que 87 % des multinationales interrogées continuent de considérer la Chine comme la zone d’investissement la plus attractive.

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