Fiançailles tunisiennes

Publié le 6 août 2006 Lecture : 1 minute.

Aziz Miled, qui dirige Nouvelair, et Belhassen Trabelsi, patron de Karthago Airlines, ont chargé une banque d’affaires internationale d’étudier « la faisabilité d’un rapprochement » entre leurs deux compagnies. À terme, un mariage, dont les modalités restent évidemment à définir, ne paraît pas exclu, fût-ce sous la forme d’une fusion-absorption. « Toutes les options sont ouvertes », dit-on dans l’entourage des deux hommes.
Cette décision est l’aboutissement de plus de deux mois de pourparlers secrets. Il y a plusieurs années, les deux compagnies tunisiennes avaient déjà noué une alliance pour l’assistance opérationnelle et l’exploitation de leurs flottes respectives, basées, l’une à Monastir (Nouvelair) et l’autre à Djerba (Karthago). La première détient 32 % du marché tunisien et la seconde 20 %. À elles deux, elles pourraient donc supplanter la compagnie nationale Tunisair (48 %). Leur flotte totaliserait alors vingt appareils (14 + 6).
Nouvelair et Karthago révèlent que leur tentative de rapprochement s’inscrit dans le contexte de l’ouverture du ciel mondial. Lequel contraint les compagnies aériennes à procéder à des alliances pour maintenir leurs parts de marché.

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