Cette semaine dans Jeune Afrique

Cette semaine, Jeune Afrique s’intéresse tout particulièrement aux entreprises maghrébines qui viennent chercher fortune sur le Vieux continent, dans un mouvement inverse à ce qui avait été observé jusqu’alors…

Cette semaine dans Jeune Afrique, le Maghreb rachète l’Europe.

Cette semaine dans Jeune Afrique, le Maghreb rachète l’Europe.

Publié le 11 février 2013 Lecture : 2 minutes.

On était plutôt habitués à l’inverse. Mais à la faveur de la crise au nord de la Méditerranée, de plus en plus d’entreprises tunisiennes et marocaines s’implantent en France, en Belgique, en Espagne… Et ça ne fait que commencer. « Alors que Total ferme des raffineries en France, je rêverais qu’il soit remplacé par des entreprises maghrébines », expliquait Arnaud Montebourg en décembre2012, lors d’une conférence à Paris. Le ministre français du Redressement productif peut garder espoir. Plus un trimestre ne se passe sans qu’une entreprise marocaine ou tunisienne n’investisse sur les marchés européens.

La tendance n’est certes pas nouvelle: dès 1993, le tunisien Coficab implantait une de ses usines de fabrication de câbles automobiles au Portugal, avant d’en ouvrir une autre en 2005 en Roumanie et de transférer une partie de ses activités de recherche et développement en Allemagne. Mais la crise en Europe et les problèmes de trésorerie d’un nombre croissant d’entreprises du Nord ont clairement stimulé l’intérêt des PME maghrébines.

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Racheter une entreprise en Europe, c’est aussi la possibilité de passer du statut de sous-traitant au rang de fournisseur direct de grands donneurs d’ordre. Très souvent, l’investissement en Europe est aussi motivé par une stratégie défensive. C’est le cas pour les centres d’appels marocains Outsourcia et Intelcia. Pour réussir, les entreprises doivent souvent repenser leur organisation. Mais, parce qu’ils sont prêts à créer des emplois, les entrepreneurs maghrébins ont bonne presse dans l’Hexagone.

En section entreprises et marchés, retrouvez la grande interview de Jean-Claude Gandur, président d’Addax & Oryx Group. GPL, lubrifiant, bitume… AOG se déploie dans les dérivés pétroliers pour bâtir l’une des plus importantes plateformes de distribution de produits énergétiques du continent. Son patron a reçu Jeune Afrique au siège du groupe, à Genève.

Jeune Afrique s’est également intéressé à l’économie malienne en ces temps troublés pour le pays d’Afrique de l’Ouest. En amenant avec elle diplomates et journalistes, l’intervention militaire favorise la relance de l’économie. Le retour de l’aide internationale devrait en outre permettre de préserver la croissance malienne.

En Algérie, l’avenir est dans le pré… Pour réduire ses importations, le pays encourage la population à travailler la terre. Désenclavement, irrigation, subventions… Rien n’est oublié pour dynamiser le secteur agricole.

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En section décideurs, retrouvez un portrait du plus africain des Japonais. Directeur Afrique au ministère nippon de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, Masafumi Sugano pousse les groupes de Tokyo à investir sur le continent. Histoire de regagner le terrain conquis par les Chinois.

Enfin, Jeune Afrique s’est livré à un exercice de prédictions et formule quelques hypothèses sur l’évolution des cours internationaux pour 2013. Une question cruciale pour de nombreux pays africains tournés vers les mines, les hydrocarbures ou l’agriculture.

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Sommaire

Acquisitions – Le Maghreb rachète l’Europe
Interview – Mohamed Horani, DG de Hightech Payment Systems (HPS)

Entreprises & marchés
Jean-Claude Gandur – « Nous allons investir 300 millions d’euros sur cinq ans »
Mali – Une guerre et ça repart
Algérie – L’avenir est dans le pré

Décideurs
Commerce – Le plus africain des Japonais
Communication – Un conseiller de marque

Finance
Matières premières – Quelques hypothèses pour 2013

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