Les exilés montrés du doigt
Le président Marc Ravalomanana aurait échappé à une tentative d’assassinat au cours de la nuit précédant le référendum constitutionnel du 4 avril. Selon la sécurité présidentielle, des hommes armés ont tenté de s’introduire dans la résidence privée du chef de l’État, qui se trouve à Faravohitra, quartier situé sur les hauteurs d’Antananarivo. Une douzaine de militaires ont été arrêtés, dont un colonel de la gendarmerie, qui aurait été chargé du contact avec d’autres officiers supérieurs. Les autorités évoquent aussi des complicités à l’étranger, estimant que les assaillants ont reçu des aides financières de « forces de l’extérieur ». Une déclaration qui oriente les soupçons vers le cercle des « exilés », ex-dignitaires du régime Ratsiraka ayant fui le pays en 2002. Mais les recherches ont été élargies, puisque, de source policière, des ressortissants étrangers seraient également impliqués dans cette opération.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?