Les exilés montrés du doigt

Publié le 6 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Le président Marc Ravalomanana aurait échappé à une tentative d’assassinat au cours de la nuit précédant le référendum constitutionnel du 4 avril. Selon la sécurité présidentielle, des hommes armés ont tenté de s’introduire dans la résidence privée du chef de l’État, qui se trouve à Faravohitra, quartier situé sur les hauteurs d’Antananarivo. Une douzaine de militaires ont été arrêtés, dont un colonel de la gendarmerie, qui aurait été chargé du contact avec d’autres officiers supérieurs. Les autorités évoquent aussi des complicités à l’étranger, estimant que les assaillants ont reçu des aides financières de « forces de l’extérieur ». Une déclaration qui oriente les soupçons vers le cercle des « exilés », ex-dignitaires du régime Ratsiraka ayant fui le pays en 2002. Mais les recherches ont été élargies, puisque, de source policière, des ressortissants étrangers seraient également impliqués dans cette opération.

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