À la mode bio

Publié le 6 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Parmi les sources de diversification, certains producteurs, en majorité des femmes, ont choisi la voie du coton biologique dont le principal programme de développement est chapeauté depuis 2004 par l’Union nationale des producteurs de coton (UNPCB) et les sociétés cotonnières avec le soutien de plusieurs bailleurs de fonds. L’expérimentation sur ce type de culture a été engagée sur quatre sites dans les régions de Pô, Tiefora, Fada N’Gourma et Loba totalisant 322 ha en 2006 contre 30 un an auparavant. Les résultats connaissent des fortunes diverses en raison de la faible fertilité des sols, de l’insuffisance des équipements ou du manque de savoir-faire des producteurs. Seulement 61 tonnes de fibres ont été certifiées l’an passé par Ecocert International et achetées principalement par la société Hess-Natur et le courtier Reinhart, soit une production d’à peine 150 tonnes. Malgré ces obstacles et un cahier des charges strict, l’intérêt des producteurs, au nombre de 663 en 2005-2006, répartis sur 1 000 exploitations et fédérés au sein de Groupements de producteurs de coton bio (GPCB), reste important. Pratiqué en rotation avec d’autres cultures comme le sésame, le sorgho ou le karité, le coton biologique représente en effet un complément de revenu à moindre frais. Un facteur qui devrait intéresser de plus en plus de personnes à l’avenir.

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