Ardoise allégée

Publié le 6 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Les discussions engagées par la République centrafricaine avec les institutions de Bretton Woods en vue de rejoindre l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) permettent aux autres bailleurs institutionnels d’apporter leur contribution à l’assainissement des finances publiques. Le Club de Paris, qui regroupe l’ensemble des pays créanciers, vient ainsi d’approuver une restructuration de la dette publique extérieure centrafricaine sur un total de 36,1 millions de dollars. Un différé sur le paiement des intérêts et le remboursement des arriérés a été accordé pour un montant de 28,4 millions de dollars. Le règlement de cette somme va s’échelonner entre 2010 et 2015. Parallèlement, une annulation de dette a été acceptée à hauteur de 9,9 millions de dollars. Ces mesures vont permettre de ramener le service de la dette due au Club de Paris de 36 millions de dollars à zéro, jusqu’en novembre 2009. De quoi dégager des marges de manuvres financières alors que le service de la dette représente près du tiers des dépenses publiques. L’encours de la dette extérieure est estimé à 1,1 milliard de dollars, soit 68 % du PIB.

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