Après Porto, le Maghreb

Publié le 6 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Trois ans après leur mariage, Air France et KLM ont donné naissance à Transavia, qui prendra son envol le 12 mai, de Paris-Orly vers Porto, au Portugal. À raison de deux rotations par jour, Transavia offre plus de 2 600 sièges par semaine sur la liaison Paris-Porto-Paris. Avec une flotte de quatre Boeing 787-800 (186 places en classe unique), Transavia veut frapper fort sur le marché des vols réguliers à bas prix. « Nous visons un taux de remplissage de 80 % au bout de deux ans d’activité », a déclaré son président, Lionel Guérin, 50 ans, ancien pilote. Le prix d’appel est de 49 euros (un aller simple), contre 130 euros pour Air France. Objectif : développer le marché du charter en France limité à 8 millions de passagers par an, trois fois moins qu’en Allemagne. Transavia privilégiera les destinations touristiques du Bassin méditerranéen. Outre Porto, elle reliera Paris à Gérone, porte d’entrée de la Costa Brava (Espagne), Palerme et Catane (Sicile), Héraklion (Grèce), Monastir et Djerba (Tunisie), et Oujda et Agadir (Maroc). L’Égypte est inscrite sur le tableau de bord de 2008. Privilégiant les ventes directes au particulier sur Internet (www.transavia.com/fr) et les vols réguliers, Transavia n’exclut pas, selon Hélène Abraham, vice-présidente marketing, d’intéresser les tour-opérateurs, comme le Club Méditerranée, qui pourraient acheter des « blocs-sièges » ou affréter des charters. Avec un investissement initial de 20 millions d’euros, Transavia ne devrait pas bouleverser à court terme la donne du transport aérien entre la France et le reste du monde. Mais elle bousculera les monopoles de fait qui pratiquent des tarifs exorbitants : ses prix sur le Maghreb seront 50 % à 60 % moins élevés.

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