Un prélat comme arbitre ?
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Ancien archevêque de Conakry, Mgr Robert Sarah est pressenti par le Front républicain pour l’alternance démocratique (Frad) pour piloter la transition en cas de vacance du pouvoir. Sans mentionner noir sur blanc le nom du prélat, aujourd’hui secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples au Vatican, le Frad, qui regroupe la plupart des partis d’opposition guinéens, a rendu public à la mi-février (voir J.A.I. n° 2302, page 111) un mémorandum détaillant l’organisation de cette transition et des élections qui s’ensuivront. Le nom de Mgr Sarah, qui a souvent des mots assez durs pour le régime du président Lansana Conté, mais dont la neutralité et la droiture font l’unanimité, est évoqué après ceux d’autres personnalités comme l’ancien Premier ministre François Lonsény Fall.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise