… Et aussi
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Le Couperet, de Costa-Gavras (sorti à Paris le 2 mars)
Imaginez que vous avez perdu votre travail de cadre supérieur dans une grande entreprise de papier pour cause de délocalisation. Vous êtes tellement spécialisé après quinze ans de carrière que seuls quatre ou cinq autres individus ont des compétences équivalentes aux vôtres dans les sociétés du même secteur. Que faire, donc, après avoir vainement tenté de vous faire embaucher pendant plusieurs années ? Devenir un serial killer en
assassinant un à un ces quelques hommes qui, de fait, vous empêchent de retrouver votre emploi ? C’est la solution expéditive qu’a choisie Bruno D., le chômeur héros de ce film adapté d’un roman de Donald Westlake. Une nouvelle charge, efficace mais comme toujours
quelque peu caricaturale, contre les noirceurs du monde moderne du réalisateur-justicier Costa-Gavras.
Palindrome, de Todd Solondz (sorti à Paris le 2 mars)
Un conte sur une petite fille, Aviva, qui veut à tout prix être maman et qui va se transformer au fil du temps et d’une longue fugue en une douzaine de personnages différents : noire, blanche, obèse, maigre, enfant adoptée, etc. Un récit pour le moins atypique qui permet à l’auteur de se livrer à une satire acide et tonique de la société
américaine et de ses préjugés. Et une nouvelle preuve du talent de l’auteur de Happiness, qui réussit avec très peu de moyens à réaliser des films très originaux.
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