Croissance en berne
Pour la cinquième année consécutive, le taux de croissance des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a diminué en 2004 : il n’a pas dépassé 2,8 %, au lieu des 3 % prévus. C’est ce qu’a annoncé Damo Justin Baro, le vice-gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), devant un parterre d’hommes d’affaires et de responsables politiques réunis les 4 et 5 mars à Ouagadougou, à l’occasion du Forum francophone des affaires. Baro s’est refusé à nommer les bons et les mauvais élèves, mais a indiqué que la croissance n’a pas été négative en Côte d’Ivoire, alors qu’elle l’avait été en 2003. Tout porte cependant à croire qu’elle a été très proche de zéro. Pour sa part, le Burkina enregistre, comme l’an dernier, un taux de 6,5 %.
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