Première algérienne

Inaugurée le 1er février par le ministre des Transports, cette société privée affiche au compteur soixante véhicules et cent vingt chauffeurs.

Publié le 6 février 2005 Lecture : 2 minutes.

C’est simple comme un coup de fil… Pour ne plus faire la queue aux stations de taxis généralement surpeuplées et éviter les lignes régulières qui ne vous déposent qu’à des arrêts précis, les Algérois ont maintenant une solution : le 021 56 56 56. C’est le numéro de téléphone du standard de Radio Taxi, la première société privée algérienne spécialisée dans le transport de voyageurs par taxi. Inaugurée le 1er février par le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, elle affiche au compteur soixante véhicules et cent vingt chauffeurs. Son responsable, Nacer Tabèche, précise que deux « brigades » seront disponibles 24 heures sur 24. Le service, qui fonctionnera à 100 % les jours fériés, ne sera assuré qu’à 20 % la nuit. Les chauffeurs recrutés doivent être titulaires du permis de conduire depuis deux ans et passer quinze jours dans un centre de formation de Bologhine pour intégrer certaines notions de mécanique, de secourisme et de géographie locale. Quant au prix de la course, il devrait rester raisonnable. « La tarification sera la même que celle en vigueur actuellement. Mais le compteur sera mis en marche dès que le chauffeur désigné pour la course recevra l’appel de notre station », a expliqué Nacer Tabèche. L’ambition affichée est de rejoindre le client dans un délai de dix à quinze minutes…
« La société Radio Taxi a été créée pour une participation efficace à l’évolution du secteur des transports, en particulier des transports urbains », a indiqué le responsable. L’entreprise a été créée sur fonds propres, avec un investissement total de 78 millions de dinars algériens (828 000 euros) sur une période de douze mois. Elle a d’ores et déjà permis la création de 138 postes de travail et ambitionne, dans les trois ans à venir, de créer mille emplois directs de chauffeurs. Autres objectifs : installer du matériel de télécommunication avec système GPS et acheter une vingtaine de taxis chaque mois, pour arriver à un parc roulant de cinq cents véhicules. « Ce réseau prévoit, à moyen terme, de mettre à disposition des véhicules neufs et équipés afin de participer progressivement au remplacement des véhicules vétustes et nuisibles à l’environnement », a indiqué le ministre des Transports. Vingt-trois demandes d’agrément de sociétés souhaitant investir dans le même créneau ont été enregistrées par le ministère des Transports, dont huit à Alger. Selon un responsable du ministère, la société Taxi-minutes devrait d’ailleurs être opérationnelle très prochainement dans la capitale.

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