Plus de sécurité, moins d’activité
Quand Washington paye le prix de sa frilosité.
Le durcissement de la politique d’immigration des États-Unis, à la suite des attaques du 11 septembre 2001, n’est pas sans conséquence sur l’activité économique. Une étude du Santangelo Group, un cabinet de conseil basé à Washington, chiffre même les pertes à quelque 30 milliards de dollars pour l’exercice 2003-2004. Le tourisme, l’éducation et le commerce sont les secteurs les plus touchés.
Bill Gates, qui s’est exprimé au Forum économique de Davos fin janvier, déplore également la chute du nombre d’étudiants étrangers dans les universités américaines en raison de la limitation du nombre de visas. « Nous accueillons 35 % d’élèves en moins qu’avant la tragédie du 11 Septembre », a expliqué le patron de Microsoft. L’Inde et la Chine comptent aujourd’hui 30 % à 40 % d’étudiants qui s’orientent vers des diplômes d’ingénieurs, contre 4 % seulement aux États-Unis. Un déséquilibre qui pourrait se traduire à terme par la fin de l’hégémonie américaine dans le domaine des nouvelles technologies.
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