… Et aussi

Publié le 6 février 2005 Lecture : 1 minute.

The Edukators, de Hans Weingartner (sorti à Paris le 2 février)
Trois jeunes apprentis révolutionnaires allemands, qu’on dirait en retard d’une génération tellement ils baignent dans une atmosphère très post-Mai 68, ont décidé de combattre à leur manière la société capitaliste. Ils pénètrent avec effraction dans les domiciles de grands bourgeois et, sans rien voler, laissent des traces de leur passage. Pour créer une atmosphère inquiétante et manifester ainsi de façon originale leur refus de l’ordre dominant. Le cinéaste a l’ambition avec ce film de proposer une sorte de version « poétique » de l’engagement politique. À la manière des « situationnistes » ou de divers porteurs d’utopies révolutionnaires d’autrefois. L’idée était séduisante. Mais le scénario, sur la durée, n’est pas à la hauteur. Tout comme les personnages supposés
incarner cette révolte finalement bien peu radicale.

Sideways, d’Alexander Payne (sortie à Paris le 9 février)
Grand prix du Festival de Marrakech, en décembre dernier, ce road movie californien
raconte avec bonheur et drôlerie toute une série d’histoires tristes ou dérisoires. Lesquelles se déroulent pendant une semaine, le temps d’une virée très alcoolisée d’un
acteur sur le retour et d’un écrivain raté, deux amis de toujours qui ont décidé d’enterrer ensemble la vie de garçon du premier. Le prétexte du film n’est guère original,
mais le portrait d’une certaine Amérique qu’il dresse est à la fois drôle, touchant et souvent subtil. Alexander Payne, révélé par son précédent film, Monsieur Schmidt, confirme
qu’il possède du talent. Et surtout un ton très particulier, un style propre.

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