Les ingénieurs dans le coup
Une thèse de sociologie sur le terrorisme islamiste et ses motivations aboutit à des conclusions étonnantes. Menée sous la direction du professeur Diego Gambetta de l’université d’Oxford, elle se fonde sur un échantillon de 404 biographies d’individus ayant participé à des actions djihadistes depuis les années 1970. Or 78 d’entre eux sont des ingénieurs, c’est-à-dire qu’il y a proportionnellement neuf fois plus de membres de cette profession parmi les terroristes que dans la population des pays concernés. Comment expliquer cette étrange relation entre la construction des ponts et des routes et la violence aveugle des fous d’Allah ? C’est l’esprit de système et la tendance à la simplification propres au métier d’ingénieur qui seraient communs aux deux catégories.
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