Un fauteuil pour cinq ?

Multiplication des candidatures, dont deux africaines, à la succession de Supachai Panitchpakdi en septembre 2005.

Publié le 5 décembre 2004 Lecture : 1 minute.

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) aura bientôt un nouveau directeur général. Pour l’heure, quatre candidats au moins sont en lice pour succéder, dès le 1er septembre 2005, au Thaïlandais Supachai Panitchpakdi. L’Afrique en a présenté deux : le ministre mauricien des Affaires étrangères, Jayen Cuttaree, ainsi qu’un Kényan dont l’identité n’était pas encore connue au moment où nous mettions sous presse. L’Amérique du Sud soutient deux habitués des couloirs de l’OMC : le Brésilien Luis Felipe de Seixas Correa, ambassadeur auprès de l’institution, et l’Uruguayen Carlos Perez del Castillo, qui a présidé son conseil général.
Dans ce contexte, un cinquième candidat potentiel, mais non encore déclaré, est pressenti pour représenter les pays industrialisés du Nord. Pascal Lamy, commissaire européen socialiste au Commerce jusqu’à fin novembre, a indiqué qu’il n’excluait pas de se porter candidat. Même si d’aucuns pensent que l’OMC a besoin d’une direction forte, notamment pour conclure le cycle de Doha, le Sud estime que son tour est venu de présider une organisation qui est entre les mains des Européens depuis près d’un demi-siècle. L’opposition Nord-Sud avait déjà débouché, en 1999, sur le partage du mandat du secrétaire général entre le Néo-Zélandais Mike Moore et Supachai Panitchpakdi. Verdict : fin mai.

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