Fédéralisme, mode d’emploi

Publié le 5 décembre 2004 Lecture : 1 minute.

Les Belges eux-mêmes font parfois la confusion. Administrée par des institutions unitaires dès l’indépendance en 1830, la Belgique a opté pour le fédéralisme à partir de 1970. Pour en arriver là, quatre réformes de l’État ont été nécessaires (en 1970, 1980, 1988-1989 et 1993). L’article premier de la Constitution belge déclare que la Belgique est un État fédéral qui se compose de trois communautés (flamande, française et germanophone) et de trois régions (Flandre, Wallonie et Bruxelles-Capitale). Le niveau fédéral gère tout ce qui concerne les affaires étrangères, la justice, les finances, la défense, les affaires intérieures et la Sécurité sociale. Le pouvoir exécutif est exercé par le roi et les ministres. Le pouvoir législatif appartient au roi et au Parlement
constitué de la Chambre des représentants et du Sénat.
Au niveau des régions, l’exécutif est géré par le gouvernement régional qui a compétence sur les domaines suivants : logement, environnement, emploi, développement économique, transports, agriculture, commerce extérieur, coopération internationale. Le niveau communautaire, régi par le principe d’appartenance linguistique, prend en charge
l’enseignement, les affaires culturelles, la santé et les affaires sociales.
La Belgique est encore divisée en dix provinces, survivance des départements français de 1795. Enfin, l’entité politique et administrative de base est la commune. Les 589 communes de Belgique possèdent des pouvoirs très étendus qui datent de l’époque médiévale.

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