L’autre match Chine-Afrique !
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La Chine a donné rendez-vous à l’Afrique à Pékin. Le sommet Chine-Afrique, organisé du 3 au 5 novembre, a réuni les dirigeants chinois et ceux des 48 pays du continent qui entretiennent des relations diplomatiques avec l’empire du Milieu (voir « Ce que je crois » pages 4-5). Une trentaine de chefs d’État et de gouvernement ont participé aux travaux.
Les Africains de Pékin ont célébré à leur manière l’événement en organisant un match de football entre leur « sélection » et une équipe de chauffeurs de taxi de la capitale chinoise, le 1er novembre. L’Afrika United Football Club, entraîné par un Tanzanien de 38 ans, comprend des joueurs d’une douzaine de pays du continent, ainsi qu’un Belge (le gardien) et un Français, venus « en cousins ». Leur hymne, dont le titre figure sur le brassard du capitaine, n’est autre que le célèbre « Akuna Matata », fredonné, depuis des décennies, aux quatre coins du continent.
Sans forcer leur talent, les joueurs de l’AUFC l’ont emporté, par 4 buts à 1, devant une assistance curieuse et amusée. Un écart qui témoigne du fossé qui sépare encore le football chinois du football africain ? Sans doute. Mais l’important est ailleurs. « Ce genre de rencontre permet aussi et, surtout, de réduire le fossé culturel, et d’aider les gens à mieux se connaître et s’apprécier », a estimé Samuel Ahadu, l’un des piliers de l’équipe. Car les Chinois, sans être racistes – ils sont trop pragmatiques pour cela -, ignorent bien souvent tout ou presque des réalités de l’Afrique. C’est bien connu : le football n’a pas son pareil pour rapprocher les peuples
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