A l’affiche

Publié le 5 novembre 2006 Lecture : 1 minute.

– Le Dahlia noir, de Brian De Palma
(sortie à Paris le 8 novembre)
Les amateurs de romans noirs connaissent le livre culte de James Ellroy, inspiré d’une véritable et mystérieuse affaire de meurtre sadique d’une starlette dans le Los Angeles de la fin des années 1940. Rien ne manque a priori dans ce long-métrage pour nous proposer un polar réussi : un assassin psychopathe, une belle blonde, deux étonnants policiers anciens boxeurs surnommés « Feu » et « Glace » et un réalisateur, surtout, auquel on doit des classiques du film noir (Les Incorruptibles, Scarface, etc.) et de l’épouvante (Carrie, Blow Out, etc.). Et pourtant, peut-être parce que Brian De Palma a trop voulu rester fidèle à l’ouvrage d’Ellroy, d’où l’utilisation excessive d’une voix off, le film déçoit.

– C’est beau une ville la nuit, de Richard Bohringer
(sortie à Paris le 8 novembre)
L’acteur s’est toujours voulu atypique et a d’ailleurs fini par être marginalisé dans le cinéma français. Alors, il dépense son énergie au sein d’un groupe de rock et il tourne un film, bien entendu atypique. Une sorte de road movie qui nous emmène en tournée avec ses musiciens et sa fille, de la province française jusqu’au Québec et au Sénégal, son pays d’adoption. Un film brouillon, souvent maladroit, parfois naïf, mais généreux, tonique, sincère, effervescent, plein d’amitié et d’amour, à l’image de Richard Bohringer.

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