Quand brûlent les églises…
Avec la nouvelle vague d’émeutes antichrétiennes qui balaie l’État d’Orissa (Nord-Est), l’Inde s’enfonce dans la violence : déjà une trentaine de morts, des églises mises à sac par dizaines, d’innombrables maisons incendiées, des dizaines de milliers de villageois fuyant sur les routes
Les troubles ont éclaté le 24 août dans le district rural et pauvre de Kandhamal, après l’assassinat d’un chef religieux dont les activistes hindous ont accusé la communauté chrétienne. Avant de confier aux tribals animistes, majoritaires localement, le soin de les venger. Ces derniers sont en effet en compétition avec les chrétiens (20 % de la population) pour l’attribution de l’aide sociale. Les exactions gagnent à présent d’autres États comme le Karnataka (Sud).
Lors du sommet Inde-Union européenne (Marseille, 29 septembre), le Premier ministre Manmohan Singh s’est vu reprocher l’incapacité de son gouvernement à protéger la communauté chrétienne. Embarrassé, il a qualifié les récents événements de « honte nationale » et s’est engagé à tout faire pour enrayer la violence.
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