Les quatre raisons du dérapage

Publié le 5 octobre 2008 Lecture : 1 minute.

L’absence de contrôle
La libéralisation et la mondialisation des marchés financiers se sont accélérées ces dernières années. Dans ce contexte de déréglementation débridée, les banques d’investissment ont pris des risques inconsidérés dans leur offre de produits financiers. Le problème ? Cette libéralisation des marchés ne s’est accompagnée d’aucune tutelle de contrôle performante.

Des produits financiers de plus en plus complexes
Tout a commencé aux Etats-Unis avec les crédits hypothécaires (subprimes) dans l’immobilier. Puis les établissements financiers se sont lancés dans une titrisation à tout-va, mêlant des créances douteuses et saines sans en avertir leurs clients. Ces créances à risque sont à l’origine des immenses pertes annoncées aujourd’hui.

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La faillite des agences de notation
Comment expliquer qu’elles n’aient pas pris la mesure des risques sous-jacents, allant jusqu’à noter AAA (sans risque) des fonds basés sur les crédits subprimes ? Garantes de l’évaluation des risques des acteurs financiers, les agences de notation ne sont pas contrôlées.

La déstabilisation des normes IFRS
Afin d’améliorer l’autorégulation des marchés financiers et bancaires, des normes comptables inspirées des normes américaines (IFRS) et d’évaluation des risques (Bâle 2) ont été instaurées en 2005. Elles valorisent au prix du marché les actifs et les passifs des banques ou des entreprises. Effet pervers : la volatilité des comptes en a été renforcée.

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