Des caravelles coincées au port

Publié le 5 octobre 2008 Lecture : 1 minute.

« Très peu d’écrivains osent dire que leur manuscrit a été refusé par leur éditeur », explique le traducteur, dramaturge et écrivain togolais Kangni Alem, qui vient de vivre pareille mésaventure. Son gros roman historique intitulé Le Temps des caravelles, qui traite de l’esclavage, a été refusé par plusieurs maisons parisiennes. D’abord par Jean-Noël Schiffano (Gallimard, collection « Continents noirs »), ensuite par Isabelle Gallimard (Mercure de France, filiale de Gallimard) et enfin par Philippe Rey (éditions Philippe Rey).
Les motifs invoqués, sans doute pour ne pas parler de ventes, sont plus ou moins farfelus : l’auteur de Cola Cola Jazz (Dapper Littérature) écrirait « mal le français », et le thème abordé n’intéresserait pas les Français. Si l’on en croit Alem, beaucoup de manuscrits d’auteurs africains auraient été refusés ces derniers temps. Lui a opté pour une solution qui semble appelée à se développer en France : il a confié son manuscrit à un agent littéraire. En l’occurrence Pierre Astier (www.pierreastier.com), connu pour avoir fondé la revue Le Serpent à plumes en 1988.

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