Boni Yayi a gagné son pari
Grâce à l’entregent de son ministre d’État chargé de la Défense, Issifou Kogui N’Douro, et du secrétaire général du gouvernement, Victor Topanou, qui jouent discrètement les missi dominici depuis plusieurs semaines, le chef de l’État béninois, Boni Yayi, a réussi à convaincre l’ensemble de l’opposition, à l’exception du Parti du renouveau démocratique (PRD) d’Adrien Houngbédji, de participer à un gouvernement d’ouverture.
Même l’ex-président Nicéphore Soglo a donné l’accord de son parti, la Renaissance du Bénin (RB), après avoir vainement tenté de poser comme préalable le transfert du marché de Dantokpa de la tutelle du ministère de l’Intérieur à celle de la mairie de Cotonou, qu’il dirige.
Le gouvernement qui sera prochainement formé mettra un terme à la crise qui a failli faire éclater la majorité parlementaire à la fin de juillet 2008.
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