Sonatrach serait 115e
Les entreprises du continent peuvent, elles aussi, comparer leurs performances grâce au classement publié, chaque année au mois de décembre, par le Groupe Jeune Afrique. En juxtaposant ce Top 500 avec le Global 500 de Fortune, il apparaît qu’à une exception près aucun groupe africain ne réalise un chiffre d’affaires qui lui permettrait de figurer au palmarès des grands de ce monde. La 500e entreprise mondiale, le constructeur aéronautique canadien Bombardier, affiche 14,9 milliards de dollars, quand la première sud-africaine, l’assureur Old Mutual, ne dépasse pas 12,7 milliards dans la dernière édition de notre Top 500.
Reste le cas de Sonatrach. Si le groupe pétrolier public algérien caracole en tête du Top 500 de Jeune Afrique depuis sa création, les journaux économiques internationaux ignorent purement et simplement son existence. Avec un chiffre d’affaires de 52 milliards de dollars en 2006, Sonatrach occuperait pourtant une très honorable 115e place dans le classement de Fortune (118e il y a un an), entre les grands magasins Sears et le pharmacien Pfizer, tous deux américains. Dans son secteur, Sonatrach devrait figurer au 18e rang mondial, derrière le russe Lukoil mais devant le malaisien Petronas.
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