Arcelor Mittal face aux syndicalistes

Publié le 5 août 2007 Lecture : 1 minute.

Le plan de suppression de 1 200 postes dans le complexe sidérurgique Arcelor Mittal à Annaba, dont l’entrée en vigueur devrait intervenir dès septembre 2007, passe très mal auprès du syndicat de l’usine. Exigeant un moratoire sur cette compression d’effectifs jugée « sauvage », 8 000 travailleurs ont déclenché un mouvement de grève illimitée paralysant l’ensemble des ateliers de production. Pour circonscrire le feu et enrayer les pertes qui se chiffrent en millions de dollars, les dirigeants de Mittal ont dû dépêcher sur place et en catastrophe leur directeur des ressources humaines pour la zone Afrique, Willy Smith.
Lorsqu’il a été acquis en octobre 2001 par le tycoon indien Lakshmi Mittal, le complexe d’El-Hadjar, l’un de plus grands en Afrique, comptait 14 000 travailleurs. Ce chiffre devrait être ramené à 4 800 en 2008. Une perspective qui n’enchante guère les syndicalistes, décidés à immobiliser l’usine pour obtenir satisfaction.

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