Apaisement ou double discours ?

Publié le 5 août 2007 Lecture : 1 minute.

Le contact serait-il enfin rétabli entre Paris et Djibouti ? Nicolas Sarkozy a téléphoné pendant une vingtaine de minutes à son homologue Ismaïl Omar Guelleh dans la soirée du 31 juillet. L’entretien a porté essentiellement sur les relations de coopération, appelées à se renforcer « au-delà des contingences et des péripéties médiatico-judiciaires liées notamment à l’affaire du juge Borrel [retrouvé mort en octobre 1995, à Djibouti] », explique-t-on de source djiboutienne. Cet appel téléphonique constitue-t-il un geste d’apaisement du président français ? Peut-être. Mais la pensée djiboutienne de Sarkozy reste sinueuse. Quatre jours plus tôt, au cours d’un briefing presse improvisé avec les journalistes qui l’accompagnaient à Libreville, dernière escale de sa mini-tournée africaine (voir pp. 40-48), il s’était vanté de la façon dont il avait géré l’affaire Borrel : « À l’inverse de tout ce que mon entourage me conseillait, j’ai reçu à l’Élysée cette pauvre veuve. Si ce n’est pas une rupture, ça ? » Comprenne qui pourra

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