Offensive anti-IVG

Publié le 5 mars 2006 Lecture : 1 minute.

L’interruption volontaire de grossesse (IVG) n’a été autorisée aux États-Unis, en 1973, que par une décision de la Cour suprême : elle n’a pas la valeur d’une loi fédérale. L’autorisation peut donc être remise en question par une simple décision contraire.
Les adversaires de l’IVG ont marqué un point, l’autre semaine, dans le Dakota du Sud. Par 23 voix contre 12, le Sénat de l’État a approuvé un projet de loi interdisant tout avortement, même en cas de viol ou d’inceste. Seule exception : si la vie de la mère est en danger. La Chambre a approuvé et le gouverneur de l’État, le républicain Mike Rounds, a déclaré que « si l’objectif du projet de loi est de protéger la vie humaine, j’envisage de le signer. » Des textes du même type sont à l’étude en Géorgie, dans l’Indiana, au Kentucky, dans l’Ohio et au Tennessee. Kate Looby, directrice du Planned Parenthood of South Dakota, qui gère la seule clinique de l’État pratiquant l’IVG, craint une offensive généralisée de ses adversaires. John Roberts et Samuel Alito, les deux nouveaux juges nommés par le président George W. Bush à la Cour suprême, ne cachent pas qu’ils en font partie.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires