Îlot très convoité
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Le différend frontalier qui oppose Malabo et Libreville à propos de l’îlot de Mbanié est suivi de près par les pétroliers (voir page 89). C’est notamment le cas du groupe anglo-néerlandais Shell, qui détient le permis d’exploration Igoumou, et de l’américain Anadarko, titulaire du permis Agali, tous deux attribués par les autorités gabonaises. Les deux opérateurs ont promis d’attendre la résolution du contentieux avant de commencer des forages. Ce qui n’a pas été le cas de Petronas. L’opérateur malaisien a envoyé une barge d’exploration sur le permis Agali (à quelques encablures des côtes gabonaises), avec l’aval des autorités équato-guinéennes. Cette plate-forme a stationné sur zone du 7 au 24 novembre 2005. Vécue comme une provocation par Libreville, cette « intrusion » a créé un incident diplomatique dans lequel l’ambassade des États-Unis a tenté de jouer les médiateurs. Ironie de l’histoire, la barge incriminée venait de Port-Gentil… au Gabon.
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