Total
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En échange de l’abandon de leur plainte, déposée en 2002 devant la justice française, Total a accepté d’indemniser huit Birmans qui l’accusaient de les avoir astreints au travail forcé lors de la construction du gazoduc de Yanada, au Myanmar (ex-Birmanie), au milieu des années 1990. Le pétrolier français s’est engagé à verser 10 000 euros à chacun des plaignants dans le cadre de la mise en place d’un fonds de solidarité de 5,2 millions d’euros. Le solde sera consacré « à des actions humanitaires collectives pour l’habitat, la santé et l’éducation ». L’avocat des victimes, William Bourdon, a salué « une solution novatrice, pragmatique et généreuse qui permet de résoudre des difficultés liées aux conditions auxquelles un groupe industriel se trouve parfois confronté lorsqu’il opère dans certains pays en voie de développement ».
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