Musharraf et Museveni sur la sellette

Publié le 4 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

Le dernier Sommet du Commonwealth, qui s’est tenu les 26 et 27 novembre à Malte, a encore fait ce que ses équivalents francophones (Sommets Afrique-France et de la Francophonie) n’osent jamais faire : tancer ceux de ses membres qui ne respectent pas les règles de la bonne gouvernance démocratique. Et pas n’importe quels membres.
À La Valette, c’est le président pakistanais Pervez Musharraf qui a été pris à partie par ses pairs pour ne pas avoir respecté sa promesse d’abandonner son uniforme de général. Chef de l’État ou chef de l’armée, il faut choisir, lui a-t-on signifié. Musharraf a deux ans pour s’exécuter, faute de quoi il sera suspendu de l’organisation (une sanction dont fait déjà l’objet, depuis 2003, le Zimbabwe de Robert Mugabe).
Autre président sur la sellette : l’Ougandais Yoweri Museveni, dont le pays doit accueillir le prochain sommet, en 2007. Ce dernier a été fermement prié par le secrétaire général du Commonwealth, le Néo-Zélandais Don McKinnon, relayé par Tony Blair en personne, de traiter « dans la plus grande transparence et avec la plus grande équité » le cas de l’opposant emprisonné Kizza Besigye. Mais aussi de tout faire pour que l’élection présidentielle ougandaise de 2006 soit irréprochable. Faute de quoi, lui a-t-on laissé entendre, le Commonwealth pourrait bien se réunir ailleurs qu’à Kampala.

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