À visage découvert
Publié le 4 novembre 2007 Lecture : 1 minute.
Transparent, on ne peut plus officiel et largement commenté comme tel dans les milieux financiers internationaux, l’accord entre l’Industrial and Commercial Bank of China (ICBC) et la Standard Bank sud-africaine succède à une longue série d’annonces empreintes d’une certaine opacité. Jusqu’à présent, les incursions chinoises sur le continent ont suscité moins de compliments et plus d’interrogations, qu’elles touchent la réalité des montants annoncés ou les conditions dans lesquelles les contrats ont été attribués. La signification stratégique de cette alliance bancaire en est d’autant plus grande. Le plus gros investissement chinois à l’étranger consacre le choix de la Chine de faire de l’Afrique non seulement son fournisseur majeur, mais aussi, à terme, son principal débouché commercial. Avec la Standard, ICBC dispose d’un puissant outil qui permet aux entreprises chinoises, dans un premier temps, d’asseoir leurs implantations africaines. Et certainement, à terme, de les faire fructifier localement. Dans la plus grande transparence. Une page de l’histoire des relations entre la Chine et l’Afrique vient peut-être d’être tournée.
