Rien n’est encore réglé
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Annoncée par le président français lui-même à l’issue de son entretien avec son homologue angolais José Eduardo dos Santos le 24 septembre à New York, la visite officielle de Nicolas Sarkozy à Luanda début 2008 est encore loin d’être acquise. Très courtisé en cette période de hausse continue des prix du pétrole, le président dos Santos a en effet placé haut la barre de la réconciliation. Il exige auparavant que dans le cadre de l’affaire dite de l’Angolagate, qui doit être jugée à Paris fin 2008, toute implication de son gouvernement, de lui-même et de ses proches soient ôtée de la procédure.
« C’est très simple, explique un diplomate angolais, soit la justice française requalifie la plainte, soit la plainte est purement et simplement retirée. C’est une affaire franco-française qui ne nous concerne pas. Il n’y a pas eu à l’époque de trafic d’armes, mais des achats d’armes dans un contexte parfaitement légal. »
Manifestement, la levée récente du mandat d’arrêt international lancé contre l’homme d’affaires franco-angolais Pierre Falcone (membre de la représentation angolaise à l’Unesco et conseiller à la présidence) n’est pas considérée comme un geste suffisant. De quoi compliquer la tâche du secrétaire d’État français à la Coopération Jean-Marie Bockel, attendu à la mi-novembre à Luanda pour préparer l’hypothétique voyage de son président.
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