Carte de séjour, mode d’emploi

Publié le 4 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Si les Burkinabè seront les principaux bénéficiaires de la décision de Laurent Gbagbo de supprimer les cartes de séjour pour les ressortissants des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les membres des autres communautés étrangères se verront toujours dans l’obligation de détenir le précieux papier. À commencer par les quelque 13 000 Français installés sur le sol ivoirien.
Mais depuis le début de la crise politico-militaire en 2002, les cartes de séjour ne sont plus disponibles. Elles ont été remplacées par un document provisoire renouvelable tous les ans et délivré par l’Office national d’identification (ONI) moyennant 5 000 F CFA. Une procédure particulièrement contraignante, selon de nombreux observateurs, d’autant que les cartes officielles obtenues en 2002 sont aujourd’hui périmées.
Aux termes de la loi du 3 janvier 2002, ce document d’une validité ?de cinq ans renouvelable est obligatoire pour tous les étrangers dont ?le séjour est supérieur à trois mois. Le coût du timbre fiscal est de 150 000 F CFA – un montant ramené à 35 000 F CFA pour les assistants techniques et les membres de communautés religieuses – auquel s’ajoutent diverses taxes.
Ce timbre donne droit à un récépissé d’identification qui fait office de titre de séjour provisoire en attendant l’établissement de la carte officielle de couleur bleue pour les ressortissants hors Cedeao et verte pour les ressortissants ouest-africains. Quant aux diplomates et assimilés, ils bénéficient d’une carte diplomatique ne nécessitant aucun visa.

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