Vu sur Internet

Publié le 4 septembre 2005 Lecture : 1 minute.

Les sites Internet des organisations internationales de défense des droits de l’homme sont intarissables sur les atteintes à la liberté des homosexuels telles qu’en connaissent l’Égypte, la Namibie, l’Ouganda ou le Zimbabwe. Mais ils ne disent rien, ou presque, des groupes de défense des homosexuels sur le continent. Seul le site de l’association sud-africaine Behind the Mask (« Derrière le masque » www.mask.org.za, né en mai 2000 sous la forme d’un web-magazine consacré à la vie des gays et des lesbiennes en Afrique) reprend les articles parus dans la presse africaine sur les homos arrêtés, condamnés ou emprisonnés.

Behind the Mask manifeste son originalité en dressant un état des lieux très complet du statut juridique de l’homosexualité sur le continent. Chacun des 53 pays y dispose d’une page, ce qui permet d’aller au-delà d’un simple rappel de la législation, généralement floue. Behind the Mask cite les quelques adresses Internet de ses homologues sur le continent. La liste est plutôt courte puisqu’elle ne comprend pas plus de sept noms, en Algérie (www.ffaid.org/algerigay), en Égypte (www.gayegypt.com), au Kenya (www.gaykenya.com), au Maroc (http://gaymorocco.tripod.com), en Namibie (www.trp.org.na), en Ouganda (www.galauganda.netfirms.com) et au Zimbabwe (www.angelfire.com/zine/gayzim/index.html).

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Les gays d’Afrique du Sud sont donc les seuls à bénéficier d’une réelle visibilité. Sur un moteur de recherche comme Yahoo !, la requête « Gay » + « South Africa » donne 3,58 millions d’adresses ! Le très sérieux site de Behind the Mask est relégué en 20e position, derrière des sites de rencontres et de « bonnes adresses » qui font de la nation Arc-en-Ciel l’une des destinations privilégiées de cette communauté.

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