Cybersexe : 70 milliards de dollars à la clé

Publié le 4 septembre 2005 Lecture : 1 minute.

« Internet deviendra bientôt la forme la plus fréquente de l’infidélité… », affirment en choeur les Français Yannick Châtelain et Loïck Roche dans In bed with the Web, Internet et le nouvel adultère (Chiron, 2005). Ce que semble confirmer la dernière étude du site d’informations MSNBC auprès de 15 000 internautes : 32 % des femmes et 13 % des hommes craignent que la navigation sur la grande Toile n’encourage les rapports extraconjugaux. Le marché mondial du cybersexe – qui va de la consultation payante de photos érotiques aux webcams coquines et des petites annonces à la vente en ligne de gadgets érotiques – représentera 70 milliards de dollars en 2006. Il existe 400 000 sites pornographiques payants dans le monde. Le sexe sur Internet attire majoritairement les hommes (80 % des internautes), mais la fréquentation féminine ne cesse d’augmenter, selon la société de mesure d’audience Netvalue.
Les Anglaises sont les plus assidues (28 % consultent ce type de sites, contre 20 % des autres Européennes). Mais elles y passent seulement 12 minutes par mois, contre 46 minutes pour les Espagnoles. Les internautes ibériques sont plus jeunes que leurs voisins de l’Union européenne : 60 % d’entre eux sont âgés de moins de 35 ans. En France, les 50-64 ans peuvent y consacrer jusqu’à 2 heures par mois. Ce qui n’est rien comparé aux nouveaux « cybernautes compulsifs » américains, qui se connectent plus de 11 heures par semaine…

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