De Cambridge au kibboutz

Publié le 4 juin 2006 Lecture : 1 minute.

Après des études à Cambridge, en Angleterre, et à l’École normale supérieure à Paris, Tony Judt a enseigné l’histoire à Oxford, et à Berkeley en Californie. Anglais, il dirige aujourd’hui le Remarque Institute à l’université de New York (du nom d’Erich Maria Remarque, l’écrivain allemand auteur du célèbre À l’Ouest, rien de nouveau, en 1929).
Tony Judt s’emploie à nourrir le dialogue universitaire euro-atlantique. Il a récemment publié en anglais une histoire de l’Europe de 1945 à nos jours qui embrasse le continent dans sa totalité, Est et Ouest, et ne néglige ni l’histoire culturelle, ni celle des idées. Il est aussi l’auteur de nombreux travaux consacrés à l’histoire contemporaine de la France, dont La Responsabilité des intellectuels : Blum, Camus, Aron (Calmann-Lévy, 2001) et Un passé imparfait : les intellectuels en France 1944-1956 (Fayard, 1992).
Né en 1948, Judt a grandi dans l’East End de Londres. Il a été secrétaire du Mouvement de jeunesse sioniste britannique avant de travailler quelque temps dans un kibboutz, en Israël. Ci-dessus l’article qu’il a écrit dans le Financial Times sur la « tempête » qu’a provoquée aux États-Unis l’essai de John Mearsheimer et Stephen Walt sur le « lobby israélien ».

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