Brasília, Abuja et les autres

Publié le 4 juin 2006 Lecture : 1 minute.

Quand on parle de transfert de capitale, deux précédents relativement récents viennent aussitôt à l’esprit, ceux du Brésil et du Nigeria. Lancé sous la présidence de Juscelino Kubitschek et inauguré en avril 1960, Brasília fut construit en moins de trois ans par les meilleurs urbanistes et architectes du monde, au premier rang desquels le célèbre Oscar Niemeyer. L’idée était d’attirer vers l’intérieur du pays les activités économiques et la population jusque-là concentrées dans les deux grandes métropoles côtières de Rio de Janeiro et de São Paulo. Objectif en partie atteint, puisque la nouvelle capitale a dépassé les 2 millions d’habitants.
Une logique comparable a conduit à la création d’une ville nouvelle au centre du Nigeria, à 480 km de la mégapole portuaire de Lagos. Siège du gouvernement depuis 1983, Abuja a été déclarée capitale en 1991 et n’a cessé de se développer depuis pour atteindre 3,5 millions d’habitants.
Dernier exemple en date en Afrique, Dodoma, qui a détrôné Dar es-Salaam comme capitale de la Tanzanie en 1990, sans avoir pour autant regroupé l’ensemble des institutions étatiques, puisque seule l’Assemblée nationale y siège à l’heure actuelle.

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