Bond des financements privés

Publié le 4 juin 2006 Lecture : 1 minute.

Publié le 30 mai, le rapport de la Banque mondiale sur le financement des pays en développement* souligne, cette année, l’augmentation fulgurante des flux de capitaux privés (sous forme de prêts, d’investissements directs et de prises de participation dans les entreprises) et la baisse concomitante des flux publics (aides et prêts des gouvernements et des institutions multilatérales). Les infographies ci-dessous montrent clairement l’évolution globale et géographique de ces flux.
L’ensemble des pays en développement ont reçu 490,5 milliards de dollars en 2005 de la part du secteur privé (flux nets, c’est-à-dire après déduction des remboursements du capital et intérêts et désinvestissements), contre 154,4 milliards en 2001. Les investissements directs étrangers (IDE) ont représenté 237,5 milliards de dollars en 2005 (contre 176,9 milliards en 2001), soit 48 % du total. Le secteur public (bilatéral et multilatéral) est en chute libre : le flux net est même négatif, à 18,8 milliards de dollars en 2005 (les pays ont remboursé plus qu’ils n’ont reçu). Les régions les moins dépendantes de l’aide publique sont l’Amérique latine (avec un flux négatif de – 33,3 milliards en 2005) et l’Europe de l’Est et centrale (- 21,2). C’est vers l’Afrique subsaharienne que s’oriente désormais une grande partie de l’aide (+ 25,2 milliards de dollars). Cette zone du continent n’a accueilli que 5,8 % des capitaux privés destinés aux pays en développement (28,5 milliards), contre 39,1 % pour l’Europe de l’Est, 32,9 % pour l’Asie, 19,2 % pour l’Amérique latine et 3 % pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

*Global Development Finance 2006, Banque mondiale, 221 pages.

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