Transparency publie sa « liste noire »
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Dans son dernier rapport, paru le 28 avril, l’ONG anticorruption Transparency International (TI) a sévèrement épinglé l’industrie pétrolière. Objet de l’étude : évaluer la transparence et les bonnes pratiques de quarante-deux des principales compagnies pétrolières et gazières du monde, notamment en matière de « versements effectués aux gouvernements pour les droits d’extraction de ressources » et de lutte anticorruption. Au nombre des bons élèves, l’anglo-néerlandaise Shell, la britannique BG Group, la brésilienne Petrobras, la norvégienne StatoilHydro et les canadiennes Talisman et Petro-Canada. Toutes publient leurs résultats pour chacun des pays où elles sont implantées. « Le haut niveau de transparence dont [elles] font preuve, argue TI, prouve que, moralement et économiquement, le secret est indéfendable. » À l’inverse, l’américaine ExxonMobil, la malaisienne Petronas, la russe Lukoil et China National Offshore Oil Corp. ont eu droit au bonnet d’âne. TI dénonce l’insuffisance, sinon l’absence de données relatives à leurs transactions. À la britannique BP et à la française Total, qui figurent en milieu de classement, TI réclame la publication d’informations plus complètes et une analyse chiffrée pays par pays, plutôt que par zones géographiques. Les compagnies africaines, quant à elles, ne sont pas à la fête : si Sonatrach, la Nigerian National Petroleum Company (NNPC) et l’équatoguinéenne GEPetrol se sont vu attribuer une petite moyenne, l’angolaise Sonangol et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) occupent les dernières places.
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