Modernisation incomplète
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Que de chemin parcouru dans le domaine de la monétique ! L’Algérie a mis en place les premières cartes de retrait et de paiement locales, ainsi que les terminaux allant avec, au milieu de l’année 2005. Début 2007, BNP Paribas s’est enorgueilli d’avoir mis à la disposition de ses clients le premier distributeur de billets estampillé Visa. Enfin, des systèmes de paiement et de compensation centralisés, pour les virements et pour les chèques, ont été développés. Ce qui a permis de réduire des délais de paiement jugés autrefois très longs. Pour autant, le secteur bancaire algérien ne semble pas avoir profité de ces progrès techniques pour améliorer la relation clients. « Si les banques étrangères se développent de manière spectaculaire dans ce pays, c’est en grande partie parce que le concept d’accompagnement dans le temps du client n’existe quasiment pas », explique un banquier européen. De quoi laisser encore une marge de progression conséquente aux banques algériennes.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise