Vos lettres ou courriels sélectionnés
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Biskra, ville algérienne ou tunisienne ?
– J’ai lu dans un livre ancien la légende suivante sous une photo en noir et blanc : « Scène de la vie quotidienne à Biskra, Tunisie ». Or Biskra aujourd’hui fait partie intégrante du territoire algérien. Biskra appartenait-elle jadis à la Tunisie ? La France coloniale l’a-t-elle rattachée à l’Algérie, et à quelle date ? Pourquoi la Tunisie n’a-t-elle pas demandé à l’Algérie, à la France, à l’ONU qu’on lui restitue ses territoires rattachés illégalement et abusivement à l’Algérie ? J’ai besoin de comprendre l’histoire de mon pays.
Ady Mlouka, Jerissa, Tunisie
réponse : la légende de cette photo doit être erronée. À moins de remonter très loin dans l’histoire.
Pour les orphelins du Rwanda
– Lundi 5 mars 2007 à 23 h 15, la chaîne de télévision Arte rediffuse Les Enfants du Dr Jahn. C’est un documentaire sur le Dr Alfred Jahn, un chirurgien allemand qui, après avoir accueilli en 1970 les victimes de la guerre du Vietnam sur un bateau-hôpital, est parti à Kigali opérer des enfants puis a bénévolement pris en charge des orphelins du génocide rwandais. Avec dévouement et amour, comme s’ils étaient ses propres enfants. J’ai vu ce film lors de sa première diffusion en 2002 et il m’a profondément bouleversée. Je conseille à tous de le voir !
Claudine Bechmann, Sannois, France
Le Sénégal à l’honneur
– « Honorer le Sénégal » fut notre appel dans Jeune Afrique n° 2406. Aujourd’hui, nous pouvons bien nous permettre de dire « Le Sénégal à l’honneur » grâce à la maturité de son vaillant peuple très attaché aux principes fondamentaux de la morale patriotique, comme ce fut le cas dimanche 25 février 2007 pour l’élection présidentielle. Les Sénégalais, hommes et femmes, en ont donné un très bel exemple en honorant la mémoire de Léopold Sédar Senghor, père de la nation sénégalaise, concepteur de la devise « Un peuple, un but, une foi ».
À toutes les Sénégalaises, à tous les Sénégalais restés au pays ou vivant à l’étranger, bravo ! Bravo pour leur comportement collectif plein de patriotisme et de maturité, leur civisme et, surtout, leur réalisme constructif. Et maintenant, mettons-nous tous au service de la nation et uvrons pour le développement de notre chère République. Vive le Sénégal !
Djibril Albert N’Diaye, île de Gorée, Sénégal
Ce que Sand répondit à Musset
– Dans votre rubrique « Et pour sourire » parue dans J.A. n° 2406, la réponse de George Sand à Alfred de Musset ne fut peut-être pas celle que vous avez transcrite et qui s’apparente à une fin de non-recevoir. Car, selon une autre source, ladite réponse aurait exprimé un assentiment passionnel en des termes d’une galanterie osée, du moins pour l’époque. Je vous la donne :
« Cette ardente ferveur que votre amour réclame / Nuit peut-être à l’honneur mais répond à ma flamme. » Voilà ! Avec toutes les réserves d’usage sur les mots historiques, lesquels, comme chacun sait, comportent presque toujours des variantes.
P. Huard, Paris, France
UMA et Cemac, même combat
– Dans le Ce que je crois du n° 2407, les observations de B.B.Y. sur l’UMA pourraient être les mêmes pour la Cemac, où le seul bien commun est le franc CFA. La libre circulation des biens et des personnes ne préoccupe aucune autorité. Chaque pays vit en autarcie. Tous sont en voie d’appauvrissement malgré les énormes potentialités. Plusieurs personnalités parlent en privé le lingala, le sango, le fang ou le kokongo du voisin, mais, dans la réalité chacun se sent plus proche de pays lointains.
Jean-Marie Akpwabot, Abidjan, Côte d’Ivoire
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